Réfugiés : comment répondre au défi de l’hospitalité ?

« L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu. » Lévitique 19, 34

« Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République. » Préambule de la Constitution de 1946

Depuis l’écriture de l’Ancien Testament jusqu’à celle de notre Constitution, l’obligation de protéger l’étranger persécuté apparaît comme un fil rouge et une marque de civilisation. Le pape François y voit même un « signe des temps ».

Pourtant, le système d’asile français est partout décrit comme saturé. La différence est floue entre l’immigration dite « économique » ou « ordinaire » et la demande d’asile, garantie par la Constitution et les conventions internationales auxquelles la France a librement souscrit. Dans un pays dont les premières préoccupations sont le chômage et la lutte contre le terrorisme, l’hospitalité n’apparaît pas comme une priorité politique.

Une soirée en 3 temps :

1. Cadrage : d’où viennent nos engagements en matière d’asile et pourquoi avons-nous du mal à les respecter ? Quelle est la différence entre asile et immigration ? Quel est le parcours d’un demandeur d’asile ? Vivons-nous une « crise » migratoire ? Nous parlerons aussi brièvement de la position de l’Eglise et notamment des récentes déclarations du pape François qui ont suscité le débat.

2. Témoignages : qu’ont à nous dire les demandeurs d’asile et réfugiés de leurs premières rencontres avec des Français ?

3. Débat : afin de discuter ensemble de ces questions, et réfléchir à la manière dont nous pourrions faire du Dorothy un lieu de réflexion et d’action sur ces questions.

 

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